Vendredi 13 Novembre 2015 restera gravé comme un jour noir dans l’Histoire puisque les Français subissaient une série d’attentats coordonnés la plus meurtrière jamais connue sur l’ensemble du territoire. Internet et les réseaux sociaux sont souvent décriés dans les médias tout comme l’opinion publique pour les contenus assez décérébrés que l’on y partage. Cependant, vendredi soir, alors même que l’ont apprenait « en avant première » sur Twitter, Facebook, Snapchat et les autres ce qui se déroulait au stade de France et au Bataclan, quelque chose de beau est venu trouver sa place sur les réseaux sociaux, sur l’internet : la solidarité.
#PortesOuvertes : contre intuitif et courageux
Lorsque vous entendez les tirs en rafales et les bombes exploser, on s’imagine plus barricader ses portes plutôt que de les ouvrir au premier inconnu. Et pourtant c’est exactement le cas pour de nombreux Français. Prenons par exemple celui que l’on appellera Christophe, qui s’est servi de ses contacts parmi les Community Managers (gérants de comptes) de quelques médias bien suivis pour relayer son invitation à venir s’abriter chez lui à tout ceux qui ne pourraient ou bien ne voudraient rentrer chez eux.
C’est ainsi qu’il a permis à un étudiant de Caen venu voir le match de venir se mettre à l’abri.
Le hashtag, ou nom de code, #PortesOuvertes a été utilisé plus de 20.000 fois dans la nuit, prouvant qu’à l’heure ou les frontières se ferment, beaucoup de gens laissent leurs cœurs ouverts.
Safety Check et filtres de solidarité, quand Facebook se mobilise
Le réseau social de Mark Zuckerberg s’est rapidement mobilisé de manière concrète et symbolique puisque Facebook a très vite mis en place un système de Safety Check (Contrôle de Sécurité) pour que ceux qui se trouvaient aux abords du Stade de France et du Bataclan puissent dire à tous leurs proches qu’ils étaient à l’abri du besoin.
Dans un second temps Facebook a également mis en place un système de filtre temporaire aux couleurs du drapeau bleu/blanc/rouge à apposer sur leurs photos de profil afin de témoigner leur solidarité.
#RechercheParis & #Je Cherche : quand les recherches de disparus s’effectuent sur la toile
Au lendemain de l’horreur, on a vu apparaître les photos de victimes potentielles sur les réseaux sociaux, avec les hashtags #JeCherche et #RechercheParis dans l’espoir d’obtenir des nouvelles de ceux qui restent encore injoignables et sont peut être en état de choc dans les services d’urgence des hôpitaux de l’agglomération Parisienne.
Certains demeurent encore introuvables en ce lundi après-midi alors que j’écris ces lignes.
Lorsque vous ajoutez à cela de nombreux hastags bienveillants venus du monde entier tels que « Pray4Paris » (PrierPourParis) et bien d’autres encore, il apparaît très clairement que la solidarité du peuple Français et des peuples du monde entiers émerge comme l’une des héroïnes de ce week-end horrible.